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VOYAGEAONS A DEUX

29 octobre 2014

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Portugal

 

Le Portugal, en forme longue la République portugaise, en portugais : República Portuguesa, est un pays du sud de l'Europe, membre de l'Union européenne, situé à l'ouest de la péninsule Ibérique. Ce pays, le plus occidental de l'Europe continentale, est délimité au nord et à l'est par l'Espagne et au sud et à l'ouest par l'océan Atlantique. Il comprend également les archipels des Açores et deMadère, situés dans l'hémisphère Nord de l'océan Atlantique.

Fondé au xiie siècle, le royaume de Portugal devient auxve siècle siècle l'une des principales puissances d'Europe occidentale, jouant un rôle majeur dans les Grandes Découvertes et se taillant un vaste empire colonial enAfrique, en Asie, en Océanie, et en Amérique du Sud. La puissance du pays décline à partir du xviie siècle. La monarchie portugaise est renversée en 1910, à l'issue d'un soulèvement militaire qui contraint le roi Manuel II à l'exil. LaPremière République portugaise (Portugais : Primeira República) est le régime politique en vigueur au Portugal entre la fin de la monarchie constitutionnelle marquée par la révolution du 5 octobre 1910 et le coup militaire du 28 mai 1926. Puis, pendant plus de quarante ans, le pays est soumis au régime autoritaire d'António de Oliveira Salazar, jusqu'à la révolution des Œillets de 1974 qui met fin à la dictature salazariste et ré-installe la démocratie dans le pays.

Le Portugal devient à la fin du xxe siècle un pays développé, économiquement prospère, socialement et politiquement stable. Membre fondateur de l'OTAN en 1949 et de l’OCDEen 1948, il est également membre de l'ONU depuis 1955, duconseil de l'Europe depuis 1976, de l'Union européennedepuis 1986, et de l’espace Schengen. Enfin, il est l'un des pays fondateurs de la zone euro en 1999. En 2011, ladégradation économique mondiale conduit le Portugal à larécession et provoque une crise socio-économique et politique.

Allié des États-Unis, le Portugal entretient également d'importantes relations bilatérales avec le Maroc, le Brésil, l'Espagne et la France qui sont ses quatre partenaires privilégiés8.

Dans ce pays qui a connu la dictature de 1926 à 1974, l'économie n'a pris son essor qu'après 1975, amenant près d'un million et demi de Portugais à aller travailler en dehors du pays pour fuir la misère et les guerres coloniales. Les « fortes zones d'immigration » sont le Brésil, la France9, leLuxembourg (14,1 % de la population totale du pays)10, laSuisse11, les États-Unis, l'Argentine, le Venezuela, leCanada12, ainsi que la principauté d'Andorre (où 15,75 % de la population est portugaise)13 et divers autres pays. À l'heure actuelle, la diaspora portugaise est l'une des principales diasporas européennes et mondiales.

Le tourisme, principalement balnéaire, est une ressource très importante, notamment en Algarve et dans la région de Lisbonne qui font du Portugal un des pays le plus visité au monde avec plus de 25 millions de touristes chaque année. Le Portugal est également un grand pays viticole, notamment réputé pour le vin de Porto. Le Portugal est par ailleurs le premier producteur mondial de liège.

La capitaleLisbonne, a accueilli l'Exposition universelle sur le thème des océans en 199814. Le Portugal s'est porté candidat à l'organisation des Jeux olympiques d'été 2020 par l'intermédiaire des villes de Porto et de Lisbonne. Il s'est également porté candidat, conjointement avec l'Espagne, à l'organisation de la Coupe du monde de football de 2018après avoir été l'hôte du championnat d'Europe en 200415.

 

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29 octobre 2014

chypre

Chypre, en forme longue la République de Chypre (engrec KýprosΚύπρος et Kipriakí DimokratíaΚυπριακή Δημοκρατία, littéralement « République chypriote », en turcKıbrıs et Kıbrıs Cumhuriyeti), est un pays insulaire situé dans l’est de la mer Méditerranée, dans le bassin Levantin. Bien que Chypre soit géographiquement plus proche de la région du Moyen-Orient, le pays est rattaché culturellement et politiquement à l'Europe et est membre de l’Union européenne. Depuis 1974, la partie nord de l’île, située au-delà de la Ligne verte contrôlée par les troupes de l'ONU, est sous occupation militaire turque et en 1983ce territoires'est autoproclamé République turque de Chypre du Nordsans que celui-ci soit reconnu par la communauté internationale, en dehors de la Turquie.

La République chypriote est membre de l'ONU depuis le20 septembre 19606, du Commonwealth, de l’Union européenne depuis 20047, de l’OMC, de l’OSCE, duMouvement des non-alignés et de l’Organisation internationale de la francophonie. Chypre a intégré la zone euro le 1er janvier 2008.

 

 

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de Chypre.
Article connexe : Réunification de Chypre.

L’île de Chypre, que les anciens Égyptiens nommaient « Alachia », les anciens Assyriens « Iatnana » et lesPhéniciens « Enkomi », était dès l’Antiquité au carrefour d’importants courants commerciaux, assimilant au fil des siècles différentes cultures provenant de la Crète minoenne, de la Grèce mycénienne et de tout le pourtour du bassin Levantin ; son nom de « Kupros » ("Κύπρος") signifie cuivre, en référence aux importants gisements de ce métal, qui assurèrent sa renommée et sa prospérité8 dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Chypre était aussi connue pour ses nombreuses épices et plantations. L’histoire de Chypre fut très mouvementée et l’île subit de nombreuses tutelles :hellénistiqueromainebyzantine, arabe, franquevénitienneottomane et enfin britannique.

La république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 19609, celle-ci est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni. Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4 200 soldats britanniques.

Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l’île à la Grèce (Enosis) est la dernière étape de la "libération" des pays grecs, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l’entend pas de cette oreille et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec. Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peine à maintenir un équilibre. Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants grecs se réfugient à Chypre.

Le 15 juillet 1974, la garde nationale dirigée par des officiers grecs acquis aux colonels lance une tentative de coup d’État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de l'EOKA B (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser l’Enosis par des voies politiques). Le 20 juillet, la Turquie intervient militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opération Attila, et occupe le Nord de l’île en deux jours (s’assurant le contrôle de 38 % du territoire). En Grèce, le refus de l’armée de s’impliquer plus avant dans ce conflit provoque la chute de la dictature des colonels. Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d’autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs). 200 000 Chypriotes grecs sont contraints à l’exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie ; lesChypriotes turcs sont forcés de s’installer au Nord en 1975 à la demande de leur chef Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche). Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie. En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord »10. L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983. L’UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreux Chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s’exilent en Grande-Bretagne. La « République turque de Chypre du Nord » s’appauvrit en raison de l’embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de turcs d’Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l’île de 18 % en 1970 à 22 % en 199711. On compte aujourd'hui à Chypre 93 000 colons venus de Turquie12.

Depuis la partition, il ne reste en tout que deux villages mixtes dans toute l’île : Pyla dans l’enceinte de labase britannique de Dhekelia, et Agios Androlikos/Yesilköy dans la « République turque de Chypre du Nord ».

En 2003, la perspective de l’entrée de Chypre dans l’Union européenne permet un premier dégel, avec l’ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan. Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d’instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l’installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l’autre communauté sur son sol. Bien que le nombre de Turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au Sud, alors que le nombre de Grecs est largement suffisant pour l’atteindre au Nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l’île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d’un référendum : en effet, pour les Grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu’ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 ; pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l’essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l’embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara. Au cours de ce référendum d’ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50 000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d’Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud13. Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l’Union européennealors qu’une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l’inégalité économique entre les deux parties s’est aggravée. Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l’avancée des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe : le retrait d’Ankara de Chypre est en effet l’une des conditions de cette adhésion. La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d’espoir en vue d’une amélioration de la situation.

La ligne verte au niveau de la rue Ledra.

En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d’exfiltration aux milliers d’étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise maronite s’est installée à Chypre-Sud, à la suite de la guerre civile libanaise.

Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l’armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville14.

À partir de 2013 : la crise financière internationale frappe sévèrement l'économie chypriote, contraignant le gouvernement à une politique d'austérité à laquelle le parlement cherche à résister : les Chypriotes perdent confiance dans les instances supra-nationales et réagissent en développant l'économie informelle. Toutefois, les ressources gazières découvertes au large de Chypre pourraient à terme aider à la sortie de crise15.

En ce qui concerne la réunification éventuelle de l'île, d'après l'AFP citée dans Libération le 20 mai 2014,« les discussions directes entre le Nord et le Sud ont repris en février, sous l'égide des Nations Unies et grâce à l'appui marqué de Washington, après avoir été suspendues en 2012 »16.

Relations avec l’Union européenne[modifier | modifier le code]

Chypre signe le 19 février 1972 l'accord d'association qui entrera en vigueur le 1er février 1999.

Le 4 juillet 1990, Chypre présente la question d’adhésion, mais l'ouverture des négociations d'adhésion ne se fait que le 31 mars 1998. Elles se terminent le 13 décembre 2002.

Le 14 avril 2003, le Conseil européen approuve l’adhésion17. Le traité d'adhésion est signé le 16 avril 2003et entre en vigueur le 1er mai 200418.

Le 13 février 2007, Chypre demande que soit examinée sa subordination aux critères de convergence. Le16 mai 2007, la Banque centrale européenne19 et la Commission européenne20 publient leurs relations sur le respect des critères de convergence de la part de Chypre. Le 21 juin, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro. Après la décision des Chefs d'État ou de Gouvernement, les Ministres de l'Économie et des Finances (Ecofin) abrogent le 10 juillet 2007 la dérogation dont Chypre jouit21 et fixent le taux irrévocable de conversion : 1 € = 0,585274 livre chypriote22.

Le 1er janvier 2008, en même temps que Malte, Chypre adopte l'euro en remplacement de la livre chypriote.

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